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bientôt songer à la marier. Malheureusement, dans la situation critique d'où ils sortaient à peine, M. et Mn'° d'Epinay se trouvaient dans l'impossibilité de la.doter convenablement. M. de La Live y pourvut en avançant a son frère et à sa belle sœur 3o,ooo livres, dont il se rem­boursa annuellement sur les biens de l'ex-fermier-général confiés à sa gestion, et, grâce à sa généro­sité, M"0 d'Epinay put être unie, en 1764, au vicomte de Belsunce (1).                             • . -
M. de La Livè administra les affaires de son frère jusqu'en 1770. A cette époque, M. d'Epinay ne devait plus que 5o,ooo livres, et fut réintégré dans la possession de ses revenus. Redevenu son maître, il recommença ses folies comme de plus belle, oublieux des rudes leçons du passé, et contracta de nouvelles dettes qui en moins de cinq ans s'élevèrent au chiffre de 180,000 li­vres. Il se trouvait grevé en outre de 260,000. li­tés Af émoires, M"" Durand. Elle se nommait en réalité Marie Drinvillé. M~ d'Epinay lui fit, par-devant notaire, en 1764, une donation.de 5oo livres de rente viagère. (Archives nationales, Y, 408.) Voir, à l'Appendice, le document coté III.
(1) Archives nationales, Y, 5o34-